Le projet d’une pièce en trois épisodes centrés sur quatre personnages, deux couples : Yann et Nawab, Coralie et Soheil, chacun confrontés à leur manière à un « deuil clandestin ».
Quelque chose de clandestin est quelque chose qui se vit en cachette et a un caractère illicite.
Le deuil de Yann est « clandestin » de manière évidente : il pleure la mort de son amant, impossible de montrer sa peine à celui à qui il n’a pas été fidèle.
Le deuil de Coralie et Soheil a pu se vivre aux yeux de tous, mais pas trop longtemps.
Nawab porte en lui un rapport complexe à son pays d’enfance, les Comores, si complexe qu’il en est comme endeuillé. Comment en parler, comment faire exister ce deuil-là ?
Les quatre personnages de cette pièce feront eux aussi ce qu’ils peuvent pour composer avec leurs morts, continuer à créer, à dire, à aimer.
Yann : Quand on l’imprime, le poisson est à l’envers. Ça tombe bien parce que quand j’avance dans l’eau à toute blinde, en fait, je ne fais que des va-et-vient dans un bassin.
Ah ah ah, la poiscaille c’est moi.
Moi, et puis mon deuil clandestin.
Mona El Yafi
Une coproduction Le Vivat – Scène Conventionnée d’Armentières • Discussions en cours avec différents lieux des Hauts-de-France
Avec le soutien de La Chartreuse – Centre national des écritures du spectacle (Villeneuve-lès-Avignon)
Mona El Yafi
Ayouba Ali
Ayouba Ali, Céline Millat Baumgartner, Ali Esmili, Vincent Reverte
Najib El Yafi
Clarisse Delile
Gwladys Duthil
Écriture, Forme plateau, Mise en scène